Syndicat des professeurs et professeures
de l’Université du Québec à Montréal

Une force en mouvement,
depuis 1971.

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Présentation du SPUQ

Le SPUQ représente une force syndicale en mouvement depuis plus de 50 ans.

Avec éclat ou sobriété, il avance constamment la tête haute, fier des luttes accomplies et les yeux rivés sur celles à venir.

Fondé le 8 juin 1970 pour mener à bien les négociations de la 1re convention collective des professeurs et professeures de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), le SPUQ regroupe aujourd’hui les quelque 1171 professeures et professeurs répartis dans 40 départements et écoles.

Accrédité le 25 janvier 1971 pour représenter les professeures et professeurs, puis le 14 avril 1998 pour représenter les maîtres de langue, il est affilié à la Fédération des Professionnèles – Confédération des syndicats nationaux (FP-CSN) depuis sa fondation et à la Fédération québécoise des professeures et professeurs d’université (FQPPU) depuis 1992. Le 24 novembre 2024, et après 25 ans de lutte sans relâche, les maîtres de langue deviennent finalement des professeur·e·s à part entière. Une fierté collective à mettre au crédit de tout le corps professoral. 

Les instances syndicales du SPUQ sont l’Assemblée générale, le Conseil syndical, le Conseil exécutif et le Comité exécutif (voir Statuts et règlements du SPUQ).

Le principal outil d’information de ses membres est le SPUQ-Info. Autrefois mensuel et en format papier, il est désormais publié en format numérique et à fréquence variable. Ce bulletin d’information traite d’enjeux importants au sein de la collectivité universitaire, notamment de la défense de la qualité de l’Université, de la démocratie, de la collégialité, de l’autonomie universitaire, de la liberté académique et de la lutte pour la reconnaissance de l’autonomie départementale.

Nos valeurs

Démocratie

La démocratie est au fondement des pratiques de tout syndicat et spécialement de celles du SPUQ, qui offre à chacun·e de ses membres une tribune au sein de ses comités, instances et outils de communication. Pour qu’une institution comme l’UQAM fonctionne convenablement et soit capable d’entendre l’ensemble des voix, elle doit faire de la démocratie l’une de ses valeurs centrales. La défense d’une université démocratique est le cœur de la mission du SPUQ.

Collégialité

La collégialité est une valeur qui va de pair avec la démocratie. Elle se traduit concrètement par un partage du pouvoir décisionnel dans les instances de l’UQAM (professeur·e·s, employé·e·s de soutien, étudiant·e·s, etc.) comme dans les assemblées départementales. Par exemple, elle permet au corps professoral de participer au développement des disciplines, aux processus d’embauche et d’évaluation des professeur·e·s ainsi qu’à la nomination des personnes occupant des postes de direction, comme les doyen·ne·s, le vice-recteur, la vice-rectrice à la Vie académique et le recteur, la rectrice. La défense de la collégialité est primordiale pour le SPUQ et elle le sera toujours.

Autonomie universitaire

Plus qu’une simple valeur, l’autonomie universitaire permet à l’UQAM de remplir la mission sociale de défense du bien commun qui lui incombe. Elle garantit qu’aucun gouvernement, entreprise ou groupe d’intérêt ne détourne le fonctionnement de l’université ou ne s’en approprie la mission.

Liberté académique

Considérée comme un droit fondamental des professeures et professeurs d’université, la liberté académique est nécessaire à la réalisation des finalités de l’institution universitaire. Ce droit et son inscription dans la convention collective des professeures et professeurs permettent de fournir à la société des points de vue différenciés, des analyses critiques et des jugements indépendants.

NOTRE Mission

Le SPUQ poursuit la mission de défendre et de promouvoir les intérêts professionnels, syndicaux, économiques, sociaux et politiques de ses membres et des autres travailleuses et travailleurs de l’UQAM, du Québec et d’ailleurs dans le monde.

Notre vision

Université libre et audacieuse, l’UQAM participe à la création de la société de demain en formant ses futur·e·s citoyen·ne·s. En défendant ces valeurs fondamentales, le SPUQ veille ardemment à ce que l’Université continue de servir sa mission spécifique d’institution publique francophone accessible et ancrée dans la métropole montréalaise.

Nos affiliations

Notre identité visuelle

Le logo emblématique du SPUQ est l’œuvre de Frédéric Metz, ancien professeur à l’École de design de l’UQAM. Ce symbole fort représente la mission du SPUQ. Sur une même ligne, chaque lettre pèse de tout son poids sur la suivante. Ainsi, le syndicat (S) s’appuie sur l’ensemble des professeur·e·s (P). Ces deux lettres s’unissent pour donner un élan à l’Université (U). Enfin, cette dernière exerce à son tour une influence sur le Québec et son gouvernement (Q).

Les trois premières lettres en caractère italique évoquent le mouvement, la progression et le dynamisme. La lettre Q, droite, vient s’opposer à cette force en mouvement, reflétant l’inertie du gouvernement que le SPUQ tente de combattre.

Le caractère gras des lettres traduit l’ordre d’importance des groupes. Le syndicat se porte à la défense des intérêts communs, tandis que le corps professoral est, quant à lui, indispensable à l’Université, car il en est la force vive : son rôle est de peser de tout son poids sur l’institution pour la faire pencher du bon côté !

En 2022, le logo du SPUQ a subi une légère refonte afin de rafraîchir son image tout en respectant son esprit original. Les trois premières lettres sont plus que jamais unies par une typographie commune, alors que la lettre Q gagne en amplitude, symbole d’une ingérence politique gouvernementale grandissante.

D’hier à aujourd’hui, le logo du SPUQ a illustré une tension fondamentale au sein de notre société entre les besoins de l’Université et les objectifs du gouvernement du Québec. Ce logo illustre plus d’un demi-siècle de luttes… qui doivent se poursuivre.

NB : Cette section a été rédigée en s’appuyant sur l’article publié dans le SPUQ-info n° 273 de mai 2009 et signé par Bertrand Gervais du Département d’études littéraires. Nous la dédions à nos collègues disparu·e·s, et plus particulièrement à Frédéric Metz et Michel van Schendel.